1. |
Proactif
03:12
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Proactif
C’est marche ou rêve, alors Monsieur se lève
Demain en main , Je change mon destin
Machine avant, allez poussez devant
Ce jour est bon, Je monte sur le pont
Positif, proactif, là j’ouvre les fenêtres
Facétieux, ambitieux, je conjugue mon être
Positif, proactif, je gravis les montagnes
Facétieux, ambitieux, je m’estime et je gagne
Tu changes ou crèves, dans ton style, ton rêve
Ce soir, je pars, et tu seras ma star
Lance cette balle, et plus jamais ne râle
Enfin, tu vois, dans ton esprit, la joie
Chorus
Aujourd’hui c’est parti, je serai exalté …Plus jamais évitée, la route du succès…
Et je veux arriver sur le vieux tapis rouge… Que soudain étonné, le monde enfin se bouge…
J’étais un papillon, sorti de chrysalide… je serai le plus fort, roulant comme un bolide…
Au soleil bleu azur, je naquis solitaire….Demain sera Paris et puis la terre entière
On vient grimper dans ton estime, alors prépare les confettis
Nous sommes tes chanteurs préférés, grâce à la cuisine qu’on maîtrise
Gare à vous si je libère mon univers de l’embargo
En attendant les billets je prends les pièces comme Mario
Positif, proactif. On laisse une trace intemporelle, soulève la coupe aux grandes oreilles
Facétieux, ambitieux. J’réveille le volcan en sommeil, affole ton système sensoriel
Chorus
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2. |
Le blasphème
04:38
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Le blasphème
Je suis le loup, qui veille sur la bergère
Celui qu’on accuse d’un autre fait divers
Je suis le monstre, qu’on torture et qu’on blâme
Entouré d’imbéciles, le poussant dans les flammes
Je suis la brute, qui porte sur son dos
L’amoureuse assassine qui le met en lambeau
Je suis le christ, qu’on épingle et qu’on brûle
Devant une foule sauvage, aveugle et incrédule
Et pourtant, qu’allons-nous devenir ? Sans notre âme, âme d’enfant
Et pourtant, là se joue l’avenir, ici et maintenant
Il y a tellement de blasphème
Les temps changent
Mais nous restons les mêmes
Je suis la rousse, qu’on traite de sorcière
Que l’on vise et injure, à tort et à travers
Je suis la bête, au cœur fragile et sourd
Qui rêve de voir sa belle, lui confier son amour
Je suis la plante, que l’homme déracine
Pour construire des immeubles, brisant les lois divines
Je suis la peur, qui m’empêche de tout voir
Qui s’empresse de briser, tout sentiment d’espoir
Et pourtant, qu’allons-nous devenir ? Sans notre âme, âme d’enfant
Et pourtant, là se joue l’avenir, ici et maintenant
Il y a tellement de blasphème
Les temps changent
Mais nous restons les mêmes
Tu infliges en son nom ta vérité
Renversant tout un pan de l’humanité
Vaut mieux faire la paix plutôt que d’avoir raison
l’ignorance causera notre destruction
Il y a tellement de blasphème
Les temps changent
Mais nous restons les mêmes
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3. |
Roi-démon
03:21
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Roi-démon
Un trésor, en un mot l’abondance
Qui se cache derrière les apparences
Une eau trouble qui s’agite dans le vent
Et la mort qui me glace le sang
Je me sens mal de vivre sans amour X3
Alors je fais les choses avec humour
Un avion qui balaie l’horizon
En portant une chape de plomb
Il fait la pluie et le beau temps sans crier gare
Et supporte les tempêtes de part en part
Je me sens mal de vivre sans amour X3
Alors je fais les choses avec humour
Je me sens mal de vivre sans amour X3
Alors je fais les choses avec humour
Où sont les couleurs vives de l’ivresse
Celles qui tendent vers plus de sagesse
Un élan qui mène droit dans les cieux
Plus loin que ne le peuvent les dieux
Je me sens mal de vivre sans amour X3
Alors je fais les choses avec humour
Je me sens mal de vivre sans amour X3
Alors je fais les choses avec humour
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4. |
Lourde tâche
04:35
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Lourde tâche
Je veux bien savoir
Ce qui m’pousse à faire ça
Et pour les cauchemars
Qui obscurcissent ma voie
Ces gestes inutiles
Qui me font passer le temps
Et me rendent fébrile
Un poil de trop gourmand
Je n’ai pas qu’l’allure
D’un marchand de joie
Donner sans amour
N’est pas mon karma
Sillonnant les plaines
Dans la nature hostile
Sans armure ni haine
Dans la jungle d’une ville
Face au purgatoire
L’ange de la perception
Fait une allusion
Sur la force et l’espoir
Devant la faiblesse
De notre petite conscience
Toutes ces richesses
Qui font que l’on perd patience
Que sera la base
De cette vie future
Au nom de l’extase
Combler mes blessures
Une lourde tâche
Qui sera la mienne
Et pour y faire face
Fais jaillir cette flamme
En livrant entièrement ton âme
Vis l’instant d’où s’émane
Un parfum qui est cher à ton âme
Se briser les chaînes
Partir au combat
Devancer les hyènes
Résister au froid
Se tenir à l’écart
De toutes tentations
Et toujours faire part
De ses impressions
Taper dans le mile
Là où ça peut faire mal
Sortir de la file
A la recherche de son graal
Hurler à tout-va
sans connaissance de cause
ne suffira pas
à changer les choses
Tomber dans le vide
Éternelle soumission
Comme un jet d’acide
Traversant votre front
Tout se renouvelle
Rien ne nous appartient
De fragiles dentelles
Griffées de nos propres mains
Piégé dans les ronces
L’espace d’un instant
Imprudent tu t’enfonces
Dans du sable mouvant
Partir en voyage
Loin vers l’horizon
Faire face à l’orage
Et puis tenir bon
Rien de tel que la raison
Et puis tenir pour de bon
En sachant dire non
Refrain
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5. |
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Concertard en Paris majeur
T’as RDV à la Fourmi
A peine le temps de boire un d’mi ,
Déjà parti à la Cigale
Pour le concert de Dark Metal.
Un peu plus loin, au Trianon
Dégainent les punks même sans pognon
Après arrêt à la Boule Noire,
Divan du Monde et tant d’espoirs.
Et l’Elysée avait cramé
Montmartre toujours, Montmartre jamais,
Le XVIII ème arrondissement
Pour la musique c’est évident,
Concertard, certard, tard en Paris majeur
A la Machine du Moulin Rouge
Pour faire danser tout ce qui bouge.
Le Bataclan, blessé au dos,
Est reporté au Trabendo.
Philarmonie en Bikini ?
Non c’est une blague : en costard gris.
Point FMR n’est le bon rock,
Maroquin’rie en a en stock,
Concertard, certard, tard en Paris majeur
Au Petit Bain, tout comme au Klub
On pourrait même avoir du Dub.
Toi qui rêvais d’être au Zénith,
Bien éclairé par la poursuite,
Ou bien encore devant Bercy
Foule hystérique, rappels, mercis,
Ce soir tu joues au Bar des Sports
Mais tes copains, ils crient encore !
Concertard, certard, tard en Paris majeur
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6. |
Exil du sud
03:17
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Exil du Sud
Ils ont pris le bateau, rassemblant leur courage
Une valise à la main, et le cœur en partage,
La misère en Calabre était parfois trop fière,
Ils sont partis vers l’Ouest fuyant leurs vieilles pierres.
On leur disait là-bas, les rues sont pavées d’or !
Arrivés à New York ils en virent le port,
Le macadam absent et les chantiers en friche
Ils posèrent le goudron et sont devenus riches.
Oh, Crotone, ô combien loin de nous, et le temps qui défile
Oh, tout au bout de la botte, tout au bout de l’exil
On n’oublie pas Reggio, on pardonne Cosenza
Sur mon bras exilé est gravé Italia.
Oh, Crotone, ô combien loin de nous, et le temps qui défile
Certains au Canada, et d’autres en Argentine
Ont mis dans les navires, le fer leur cantine.
Ces petits hommes bruns et leurs épouses mutiques
Regardaient en avant, les yeux sur l’Atlantique...
Bien loin des oliviers, et de leurs grands figuiers
Ils ont bâti des ponts, sont devenus banquiers
Mais jamais n’oublièrent les goûts de bergamote
L’odeur du cédrat, du fenouil la note.
Chorus
De leurs mains fatiguées s’est bâtie l’Amérique,
Le souvenir marquant des chants polyphoniques,
Evoquait leur pays, aussi sec qu’un silex
Dans pupille est noire, le regret est complexe.
Le goût de la réglisse et le chant des cigales
Est inscrit dans leur sang, amour congénital.
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7. |
Va de l'avant
03:11
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Va de l’avant
Même si la terre s’écoule sous tes pieds
Que le ciel vient à s’embraser
l’orage qui gronde dans tes pensées
il faut, il faut aller de l’avant
Même si la terre ne tourne pas rond
tout l’monde qui te fait faux bond
la peur plus que de raison
il faut, il faut aller de l’avant
Une lumière qui brille dans l’obscurité
la sensation de n’être rien l’instant d’après
le poids du vide qui te retient en enfer
élève ton âme peux importe les coups de tonnerre
le monde est grand, le monde est puissant
L’envie de foutre le camp
Marcher, marcher droit devant
il faut il faut aller de l’avant
Le monde est grand, le monde est puissant
l’envie de vivre les choses en grand
la paix au milieu des tourments
il faut, il faut aller de l’avant
Chorus
L’amour ne connaît pas de frontière
il amène les idées claires
même quand tu te sens grabataire
il faut, il faut aller de l’avant
l’amour a déjà toutes les réponses
celles qu’on dissimule et enfonce
pour les laisser faire une annonce
il faut, il faut aller de l’avant
REFRAIN
Va, Va, Va de l’avant X3
Il, il faut aller de l’avant
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